L’Office National des Chemins de Fer (ONCF) démarre l’année 2024 en faisant circuler 90% de ses trains électriques à l’énergie verte, poursuivant ainsi sa transition énergétique initiée en Janvier 2022 avec la circulation de 25% de ses trains par l’utilisation de l’énergie éolienne.
Cette transition s’inscrit en droite ligne avec la stratégie énergétique nationale, conduite sous l’impulsion et le leadership de SM le Roi Mohammed VI, plaçant les énergies renouvelables au centre du mix énergétique du Royaume, indique un communiqué de presse de l’ONCF.
Une transition qui prévoit l’augmentation de la part des ressources renouvelables pour les situer, dès 2030, à plus de 52% de la capacité installée, rappelle-t-on de même source.
Faisant ainsi du Maroc l’un des pays émergents les plus engagés dans le développement des énergies éolienne et solaire. L’ONCF s’active, conformément à sa politique énergétique et à sa stratégie RSE, à verdir et décarboner à terme l’ensemble de ses activités, pour atteindre une neutralité carbone à l’horizon 2035.
Conforté dans ses choix par les gains indéniables, induits par cette transition sur les plans économique, social et environnemental, l’Office poursuit, selon toujours la même source, la mise en place et le déploiement d’initiatives environnementales volontaristes, dont entre autres, la certification progressive des sites ferroviaires selon les normes ISO 14001 et 50001, la réalisation systématique des études d’impacts des grands projets, l’évaluation annuelle du bilan carbone, l’adoption d’un système d’éco-conduite, le recours aux énergies alternatives photovoltaïques au niveau des gares et bâtiments.
Par ailleurs, l’ONCF a reçu, courant janvier 2024, la confirmation de la certification post-émission obligataire green bonds réalisée en juillet 2022, pour un montant de 1 milliard de dirhams.
Cette nouvelle étape franchie vient acter, une fois de plus, l’alignement de l’ONCF avec le cadre d’émission Green bonds Framework présenté à la veille de son émission, ainsi que sa conformité aux meilleurs standards internationaux de transport durable à faible émission de carbone, souligne-t-on de même source.
Dans son communiqué, l’ONCF assure qu’il reste résolument engagé à améliorer en continu son empreinte carbone pour une mobilité durable au service de la collectivité et de la planète, sachant que le ferroviaire est intrinsèquement le mode de transport le plus respectueux de l’environnement
LGV Marrakech-Agadir : l’ONCF dément avoir attribué le marché à une entreprise chinoise
L’Office National des Chemins de Fer (ONCF) a démit les informations diffusées par certains médias, selon lesquelles la réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV) Marrakech-Agadir aurait été attribuée à une entreprise chinoise.
L’ONCF ‘’dans un souci de transparence et afin de lever toute équivoque’’, apporte des éclaircissements dans un communiqué de presse « suite au relai par certains supports d’informations totalement erronées sur l’attribution de la réalisation de la LGV Marrakech-Agadir à une entreprise chinoise ».
« Dans le cadre des études prospectives pour le développement futur du réseau ferré national, l’ONCF a attribué, le marché des prestations d’études d’Avant-Projet Sommaire de la liaison à grande vitesse Marrakech-Agadir au cabinet d’études Chinois CRDC (China Railway Design Corporation) », précise l’Office.
Et d’ajouter que « cette attribution a fait l’objet d’un appel d’offres ouvert international auquel ont participé plusieurs cabinets, parmi lesquels le bureau d’études chinois a été retenu, en raison de son offre mieux-disante ».
« Une fois le projet de ligne à grande vitesse arrêté et à l’issue de toutes les études, un plan de réalisation avec toutes les composantes sera adopté. Il fera l’objet d’une communication adéquate et transparente », conclut la même source.