Une cérémonie de remise du projet d’aménagement d’un axe routier dans la commune rurale de Tigrigra au profit de l’Association Transport Scolaire Tigrigra, a eu lieu à Azrou (province d’Ifrane), en présence de M.Tomi Yoshiyuki, conseiller auprès de l’Ambassade du Japon à Rabat ainsi que les responsables de l’Association bénéficiaire, et ce, dans le cadre des relations d’amitié et de coopération existant entre le Maroc et le Japon.
Inscrit dans le cadre du programme d’aide non remboursable aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine (APL), ce don du gouvernement du Japon est doté d’un montant de plus de 840.000 dirhams, destiné au financement des travaux d’aménagement d’un tronçon accidenté de 6,5 km, indique un communiqué de l’ambassade du Japon au Maroc parvenu au Nouveau Monde Diplomatique.
La même source précise que ce projet porte sur l’aménagement de cette piste rurale reliant la route nationale 13 à 6 douars dans l’objectif de faciliter l’accès et la mobilité d’une population de plus de 1.300 habitants vers le centre-ville d’Azrou.
Dans le cadre du programme d’Aide non remboursable aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine (A.P.L.), mis en place en 1989 par le Gouvernement du Japon, et destiné principalement aux collectivités locales ainsi qu’aux organisations non gouvernementales pour apporter l’aide et l’assistance financières aux différents projets de développement, le Gouvernement du Japon a accordé de nombreux dons en vue de financer plusieurs projets de développement durable et de bien-être des populations rurales et urbaines dans différentes localités. Il a ainsi contribué à la réalisation de 372 projets au total dans le Royaume, pour un montant cumulé d’environ 178 millions de Dirhams à l’heure actuelle, selon toujours la même source.
Outre le domaine de l’aménagement d’infrastructure routière en milieu rural, le Gouvernement du Japon a financé, à l’appui de ce programme, d’autres projets concernant les domaines de l’alimentation en eau potable, la santé, le bien-être des personnes à besoins spécifiques, la promotion de la condition de la femme et des personnes précarisées, l’agriculture, l’environnement ou encore l’éducation, rappelle-t-on de même source.